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Calculez votre Indice de Masse Corporel (IMC)

Vous désirez calculez votre Indice de Masse Corporel et ainsi savoir si votre IMC vous permet d’être éligible à une Chirurgie de l’Obésité appelée aussi Chirurgie Bariatrique ?

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Votre taille en centimètre : 178 si vous faites 1m78cm


Votre masse en kilogramme : 158.3 si vous pesez 158,3kg

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Qu’est-ce que l’IMC ?

L’Indice de Masse Corporel, communément appelé IMC, est une première étape et un moyen rapide pour statuer sur l’éligibilité à une chirurgie bariatrique. Cet indice permet d’évaluer le taux de graisse corporel en considérant la taille et la poids actuel du patient.

L’Indice de Masse Corporelle (IMC) est une mesure utilisée pour évaluer la corpulence d’une personne en tenant compte de son poids par rapport à sa taille. Créée dans les années 1830 par le statisticien belge Adolphe Quetelet, cette méthode est simple, économique, et utile pour déterminer si une personne se situe dans une fourchette de poids jugée « saine ». Le résultat de l’IMC permet de classer une personne dans une catégorie : insuffisance pondérale, poids normal, surpoids, ou obésité, chacune avec des implications différentes pour la santé.

IndiceClassification
<18,5Insuffisance pondérale
entre 18,5 et 24,9Normal
entre 25,0 et 29,9Surpoids
entre 30,0 et 34,9Obésité, Classe I
entre 35,0 et 39,9Obésité, Classe II
Au delà de 40Obésité, Classe III
Tableau de classification de l’IMC pour un adulte de plus de 20 ans

L’IMC est largement utilisé dans le domaine médical et scientifique pour évaluer les risques de maladies liés au poids, comme les maladies cardiovasculaires, le diabète, et certains cancers.

Comment calculer son IMC ?

Le calcul de l’IMC est assez simple et nécessite seulement deux mesures : le poids en kilogrammes et la taille en mètres. La formule est la suivante :

IMC = Poids (kg) / Taille (m)2

Exemple de calcul

Pour une personne pesant 70 kg et mesurant 1,75 m, l’IMC se calcule ainsi :

IMC = 70 / 1,752 ≈ 22,86

Cet IMC de 22,86 est dans la catégorie « poids normal ».

Historique de l’IMC

L’IMC, à l’origine appelé « indice de Quetelet », a été développé au XIXe siècle par Adolphe Quetelet, un scientifique belge pionnier dans les statistiques sociales. Son objectif initial était d’étudier les variations de corpulence dans une population en fonction de la taille et du poids, et non de prédire la santé ou les risques de maladies. Ce n’est que dans la seconde moitié du XXe siècle que les chercheurs ont commencé à associer l’IMC aux risques pour la santé.

Dans les années 1970, l’IMC a été adopté par le monde médical et institutionnel comme un moyen de surveiller la santé publique, et l’Organisation mondiale de la santé l’a officialisé comme un outil de référence pour évaluer les niveaux de surpoids et d’obésité. Au fil du temps, les catégories d’IMC ont été standardisées pour faciliter la comparaison entre pays et évaluer les risques liés au poids dans des contextes de santé publique.

Polémique autour de l’IMC

Bien que l’IMC soit largement utilisé, il est aussi sujet à controverse. Les critiques principales concernent son incapacité à différencier la composition corporelle, c’est-à-dire la proportion de muscle, de graisse et d’autres tissus dans le corps. Par exemple, un athlète avec une forte masse musculaire pourrait être classé comme ayant un « surpoids » ou même une « obésité », bien qu’il soit en excellente santé. Inversement, une personne ayant un poids normal, mais avec une proportion élevée de graisse abdominale, pourrait être classée comme étant « en bonne santé » d’après son IMC, alors qu’elle est à risque accru de maladies cardiovasculaires.

De plus, l’IMC ne prend pas en compte les différences liées à l’âge, au sexe, ou aux variations ethniques. Des études ont montré que les seuils de l’IMC pour les populations d’origine asiatique, par exemple, pourraient sous-estimer les risques de santé, car les personnes de ces groupes peuvent développer des risques de santé associés au surpoids à un IMC plus faible que les seuils standard.

En résumé, les critiques envers l’IMC soulignent qu’il peut fournir une vision simplifiée, voire trompeuse, de la santé et des risques pour une personne. Cela a conduit de nombreux experts à recommander des mesures alternatives ou complémentaires, comme le tour de taille, le rapport taille-hanches, ou des analyses de la composition corporelle, pour mieux évaluer la santé individuelle.

L’IMC révisé

Face aux limitations de l’IMC traditionnel, plusieurs adaptations et révisions ont été proposées. Certaines études suggèrent des seuils spécifiques pour différentes populations afin de mieux refléter les risques de santé liés au poids. Par exemple :

  • Pour les populations asiatiques, un IMC supérieur à 23 peut indiquer un risque accru de maladies métaboliques, et un IMC de 27 peut être considéré comme un seuil d’obésité.
  • D’autres approches incluent des indicateurs ajustés selon l’âge ou l’ethnicité.

En outre, certains chercheurs proposent de combiner l’IMC avec d’autres mesures, comme le tour de taille et le rapport taille-hanches, pour obtenir une évaluation plus complète de la composition corporelle. Ces ajustements permettent de mieux évaluer les risques pour la santé et de fournir des recommandations personnalisées.

IMC Z-Score

Chez les enfants et les adolescents, l’IMC est souvent converti en un score Z ou « IMC pour l’âge », qui compare leur IMC à une population de référence de la même tranche d’âge et de même sexe. Ce système tient compte des variations de croissance et permet d’évaluer plus précisément les risques d’obésité infantile.

Alternatives à l’IMC : nouvelles perspectives

Parmi les alternatives étudiées, le « Body Shape Index » (BSI) et le « Body Volume Index » (BVI) cherchent à inclure des données plus précises sur la répartition de la graisse corporelle et la forme du corps. Ces indices offrent une vision plus nuancée des risques de santé liés à la composition corporelle, même s’ils sont encore peu utilisés à large échelle.


Conclusion

L’IMC reste un outil pratique et largement utilisé pour évaluer les risques de santé liés à la corpulence, mais il doit être interprété avec prudence. En prenant en compte ses limitations et en le combinant avec d’autres indicateurs, il est possible d’obtenir une évaluation plus précise de la santé et des risques associés au poids. La révision de l’IMC, par des ajustements basés sur l’ethnicité, l’âge, ou la composition corporelle, marque une évolution nécessaire pour mieux comprendre et répondre aux défis de santé publique actuels.